Union4U, le Syndicat des infirmiers et des aide-soignants a besoin de vous, pour prendre soin de nous!!
La rentrée est déjà derrière nous, en ce compris la rentrée politique qui a défrayé l’actualité ces derniers jours.
Newsletter
Cher(e)s affilié(e)s,
Comme vous l’aurez sans doute entendu, le gouvernement fédéral a accouché in extremis et dans la douleur d’un budget pour l’année 2023 et d’une esquisse budgétaire pour 2024 qui sera une année électorale.
Ce budget est méprisant envers le secteur des soins de santé et une nouvelle gifle infligée entre autres au personnel infirmier et soignant !
Ce n’est pas moins de 420.000.000 EUR d’économies qui seront imposées au secteur des soins de santé pour les exercices 2023-2024 ; plus exactement, 245.000.000 EUR d’économies et 175.000.000 EUR retirés suite à la réduction de 2,5 % à 2 % de la norme de croissance du budget des soins de santé ; le maintien à 2,5 % de cette norme de croissance était pourtant un ferme engagement de l’équipe Vivaldi !
Les applaudissements du soir au balcon du printemps 2020 et toutes les (fausses) promesses faites alors sont décidément bien loin …
Comble du cynisme, le Ministre Frank Vandenbroucke, interrogé en séance plénière de la Chambre sur ces coupes budgétaires a convenu de l’utilité d’un plan d’attractivité pour la profession infirmière (sic !) mais il a indiqué qu’il ne pourrait pas être mis en œuvre avant la prochaine législature ! C’est proprement scandaleux !
Quoi qu’il en soit, nous continuerons à marteler inlassablement nos exigences telles qu’elles sont reprises dans notre manifeste.
Nous envisageons d’organiser une table ronde politique durant le premier trimestre 2023, moment opportun où chaque parti politique peaufinera son programme électoral.
Ces dernières semaines nous avons noué des premiers contacts prometteurs avec d’autres syndicats professionnels autonomes dans l’optique de développer des synergies d’action et de lobbying. Plusieurs convergences peuvent en effet être dégagées, ne fût-ce que sur la problématique essentielle de reconnaissance de la pénibilité.
A la faveur de nos rencontres lors de l’Union4U Tour et d’échanges en ligne avec les affiliés, nous avons relevé que la question des violences physiques et/ou verbales subies par le personnel infirmier et soignant était un sujet de préoccupation croissant auquel nous devions réserver une attention toute particulière et l’inclure dans notre cahier de revendications.
C’est aussi une dimension particulière qui renforce encore l’absolue nécessité d’une reconnaissance effective de notre pénibilité professionnelle.
Nous avons également constaté qu’à l’initiative de FeBi [1] des formations à la gestion de l’agressivité sont proposées au personnel soignant, ce qui peut paraître d’un premier abord positif.
Toutefois, le contexte et l’a priori qui sous tend ces formations nous paraît tendancieux dans le sens où on intitule le module « Et si c’était moi l’agressif ? ». Il n’est pour nous pas de mise d’inverser la logique des choses, le personnel soignant étant avant tout victime de violences et devant pleinement être reconnu comme tel.
[1] FeBi asbl est une organisation regroupant plusieurs Fonds de formation & Fonds Maribel fédéraux et bruxellois actifs au sein du secteur non-marchand cogérée par les employeurs et les syndicats dits traditionnels.
Vous contribuez ainsi chacun/chacune à cette possibilité d'interpellation du pouvoir politique qu'Union4U peut désormais utiliser
5 axes d’action prioritaires
- De la reconnaissance de la pénibilité à l’adaptation des salaires et à l’amélioration du bien-être au travail;
- Vers l’autonomie professionnelle et la capacité de décider;
- Vers une réforme structurelle des formations, spécialisations et qualifications professionnelles;
- La révision de la classification des fonctions IF-IC, le retrait des discriminations et l’adaptation des barèmes;
- Reconnaissance sociale et représentativité effective de la profession à la prise de décision.